Le sentiment était à la crispation durant la majeure partie du mois écoulé. Il faut avouer que les facteurs inquiétants n'ont pas manqué. Les investisseurs étaient de plus en plus nombreux à estimer possible une correction de la Bourse américaine, qui affichait déjà, à la mi-mai, une hausse de 21% depuis le début de l'année. Renforçant ces craintes, la remontée du taux obligataire à 30 ans au-delà des 6% a contraint les intervenants à dénouer des positions. Dans le même temps, le président de la Banque centrale américaine (Fed) a laissé entrevoir qu'une hausse préventive de 0,25 point de base du taux directeur serait nécessaire, afin de prévenir toute résurgence des pressions inflationnistes. A l'heure où nous écrivions ces lignes, nous n'avions pas connaissance de ce qu'a finalement...
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