L’économie de la zone euro ralentit plus que prévu et réclame encore un degré “élevé” de soutien de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré le 15 janvier son président Mario Draghi.
Les investisseurs ont repoussé dans le temps leurs anticipations d’une première hausse de taux depuis 2011 de la part de la BCE en raison du ralentissement de la croissance en zone euro et dans le reste du monde, déclenché par un tassement de l’activité économique en Chine et les tensions commerciales entre Pékin et Washington. S’exprimant devant le Parlement européen à Strasbourg, à l’occasion de la présentation du rapport annuel de la BCE, Mario Draghi a précisé que la zone euro ne s’orientait pas vers une récession mais que son ralentissement pourrait durer plus longtemps que...
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