Les incohérences que de nombreux économistes avaient soulignées lors de l’introduction de l’euro mais que l’environnement économique favorable des années 2000 à 2008 avait permis de cacher, sont en train d’éclater au grand jour avec les problèmes de la Grèce.
Dans la mesure où la politique monétaire de la Banque centrale européenne est essentiellement axée sur la situation économique des "grands", et plus particulièrement de l’Allemagne et de la France, la participation à l’euro a permis aux pays d’Europe du Sud de profiter des taux d’intérêt nettement inférieurs à ceux auxquels ils étaient habitués lorsqu’ils avaient encore leur propre monnaie.
Les autorités de ces pays n’ont pas profité de cette situation de taux bas pour réduire leur endettement, la Grèce...
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