Oswald Grübel, codirecteur général du Crédit suisse, estime que le secteur bancaire suisse affiche encore des surcapacités d'environ 20% en termes d'effectifs en dépit des suppressions des postes consécutives à la crise boursière.
La réductions d'effectifs ne devraient jamais constituer un objectif, mais la responsabilité de la société est de créer de la valeur pour l'actionnaire, explique Grübel dans une interview au journal dominical Sonntagsblick.
"Nous avons aujourd'hui jusqu'à 50% de volume en moins en termes de transactions qu'il y a trois ans. J'estime que nous avons encore des surcapacités de personnel de 20% dans le système bancaire", ajoute-t-il. Il se refuse par ailleurs à évaluer l'exposition du Crédit suisse à la faillite d'Erb Group, groupe...
|