Par Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce du Luxembourg*
Le débat sur une éventuelle réduction du temps de travail est récemment revenu sur le devant de la scène. Il convient de préciser les termes de ce débat, alors que l’économie luxembourgeoise se caractérise notamment par une surchauffe sur le marché de l’emploi où les entreprises peinent à trouver la main-d’œuvre qualifiée requise, de sorte que le phénomène de l’emploi frontalier et immigré s’est développé de manière quasiment exponentielle.
Nous devons distinguer la réduction «dirigiste» du temps de travail d’une part et d’autre part des aménagements spécifiques du temps de travail. De nombreux travailleurs ne sont d’ailleurs pas soumis actuellement à la «norme» des 40 heures...
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