Par Jacques Chahine, J.Chahine Capital
Il ne faut pas chercher du côté des profits des sociétés la cause de l’emballement des marchés en 2012 et en ce début de 2013. Les banques centrales du monde entier ont inondé les marchés de liquidités qui ont mené les rendements à taux fixes proches de zéro. Du coup, les rendements réels, c'est-à-dire corrigés de l’inflation sont négatifs. Après le refuge absolu dans la sécurité en début de 2012 face aux dangers de la zone Euro, les investisseurs ont été forcés de prendre de plus en plus de risque pour préserver leur capital. On est ainsi passé des emprunts d’état AAA, aux obligations corporate première qualité, puis deuxième choix et enfin les high yield. Plus le risque était élevé, plus les rendements ont été meilleurs en 2012,...
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