Par Alexander Friedman, Chief Economist Officer, UBS
Parfois, la différence entre ce qui est perçu comme «sûr» et «dangereux» peut sembler étrange. Prenez le cas d’un conducteur de Formule 1 qui est confronté au paradoxe de devoir conduire à une vitesse qui semble dangereusement élevée, faute de quoi l’adhérence au sol causée par la pression aérodynamique sera insuffisante pour qu’il puisse négocier le prochain virage sans sortir de la piste. Les investisseurs sont confrontés à un paradoxe similaire: parfois, la bonne stratégie sera d’«accélérer» le portefeuille en accroissant l’allocation aux actifs risqués comme les actions, tandis que les actifs perçus comme «sûrs» pourraient s’avérer les plus dangereux. C’est ce qui s’est produit lors de l’effondrement du marché...
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