La plupart des gouvernements de la zone euro, à commencer par l'Allemagne et la France, ont exprimé leur refus d'une réforme à court terme du pacte de stabilité, malgré leurs critiques de cet instrument. La Commission européenne a confirmé lors d'une réunion avec les ministres des Finances de l'UE qu'elle présenterait en février des propositions pour réformer un outil qui vient d'être suspendu pour permettre à Paris et à Berlin d'échapper aux sanctions prévues pour punir les déficits excessifs.
Il s'agit de mieux tenir compte du niveau d'endettement et d'adopter des règles pour inciter les Etats membres à faire des réserves pendant les années de vaches grasses afin de faire face plus facilement à des retournements de conjoncture.
La réaction a été plutôt...
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