Par Bruno Colmant, Docteur en Sciences de Gestion, Professeur (ULB, ULg, HEC) Administrateur délégué du Crédit Européen (groupe ING)
C'était il y a presque trois ans. Autant dire une éternité. Le Nasdaq frôlait les 5000 points et des économistes exaltés se pâmaient devant les paradigmes d'une économie qu'ils avaient baptisée "nouvelle". Aujourd'hui, les investisseurs individuels sont appauvris. Paradoxalement, ils sont presque affranchis de la débâcle des actions technologiques et du dégonflement d'une bulle spéculative dont ils attendaient l'éclatement inéluctable. Mieux, ils sont aujourd'hui soulagés par les conséquences boursières marginales des attentats américains, qui ont pourtant estoqué une décennie de prospérité économique. ...
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