Par Yves Kuhn, Chief Investment Officer, Banque Internationale à Luxembourg
Avec un rythme annualisé de 2,7% sur l'année écoulée, le ralentissement de la croissance du PIB réel mondial est modeste. Parallèlement, les prix à la production et les cours des matières premières se sont effondrés, l'inflation des prix à la consommation atteignant ainsi des plus bas historiques (hors période de récession).
Mais le choc désinflationniste mondial semble prendre un nouveau tournant : depuis la période estivale, des tensions haussières se sont fait sentir sur les rendements à long terme des pays développés. Les rendements à 10 ans des obligations américaines, britanniques et allemandes ont progressé ces trois derniers mois. Après l'élection de Donald Trump, les...
|