A quelques semaines de la fin d’année, il est probable que l’investisseur européen moyen perçoive une impression de grande précarité des marchés: avec des indices de la zone euro en recul de 5% à 10%(1), le bilan n’est, à ce stade, pas à même de le réconcilier avec le placement en actions. Pourtant, cette vision de la situation s’avère très biaisée, et peu représentative de l’année. Elargir un peu la perspective donne une image toute différente de l’année: les actions américaines progressent de 5,9% et les marchés émergents de 8,7%(2). Pour peu que l’investisseur soit européen et fasse ses comptes en euros, et il peut alors ajouter 9% de plus-values sur l’année, due à la dépréciation de l’euro contre dollar.
Car ce sont bien les marchés financiers de la zone euro qui se...
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