Cette année, la volatilité a atteint des sommets sur les marchés mondiaux, les actions ayant sombré avec les marchés de la dette. Le gel des marchés du crédit, les dépréciations colossales d’actifs et la peur d’une récession mondiale ont lourdement plombé l’atmosphère, chaque mauvaise nouvelle (chiffres négatifs de l’économie ou bénéfices décevants des entreprises) tirant un peu plus les marchés vers le bas.
En octobre, au plus fort de la crise bancaire, les gouvernements des quatre coins de la planète ont volé au secours des établissements financiers alors que l’indice VIX (Chicago Board Options Exchange Volatility Index), qui mesure la volatilité attendue du S&P 500, crevait tous les plafonds. L’indice, créé il y a 18 ans et surnommé "indice de la peur" à Wall Street, a...
|