Les perquisitions qui ont eu lieu en Belgique chez des employés de la KBL aux environs de la Toussaint ont suscité beaucoup d’émoi dans la communauté bancaire luxembourgeoise et dans les milieux syndicaux. La classe politique s’est en revanche montrée d’une grande discrétion sur cette affaire. Un silence qui pose bien des questions, celle notamment du rapport un peu curieux que les hommes politiques entretiennent avec la place financière. Le juriste Fernand Entringer s’élève contre cette apparente apathie de la classe politique lorsqu’il s’agit de défendre un des piliers de l’économie luxembourgeoise. Dans une lettre ouverte publiée dans la presse écrite (“La KBL, la justice belge et la souveraineté luxembourgeoise”), il a dénoncé la position du ministre de la Justice Luc Frieden qui...
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