La fédération des industriels luxembourgeois n'approuve qu'à moitié le projet de loi de Mady Delvaux Stehres sur les pensions complémentaires. Si elle félicite le choix du gouvernement de laisser à chaque entreprise le libre choix du véhicule de financement (assurance-groupe, fonds de pension ou constitution de provisions au bilan), elle s'oppose néanmoins à toute "rétroactivité" du projet de loi. La Fedil "ne peut accepter que les dispositions légales s'appliqueront aux salariés qui bénéficient d'une promesse de pension préalablement à l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions légales. Cette mesure tout en portant préjudice aux bénéficiaires, alourdirait considérablement les charges financière et administrative des entreprises". Les industriels réclament par ailleurs la possibilité...
|