L'activité sur le marché du franc luxembourgeois accuse de plus en plus de retard par rapport à 1995, année faste s'il en fut pour le LUF. Les encours des obligations émises depuis le 1er janvier dernier frôlent les LUF 280 milliards à la fin du mois de novembre, contre LUF 400 milliards à la même période en 1995. Les faibles rendements dans la devise du "noyau dur" européen n'a pas favorisé le marché. la demande de la clientèle "retail" s'est plutôt tournée vers le florin néerlandais ou le deutsche mark qui offrent des rendements presque identiques sinon supérieurs au LUF. Ce phénomène d'attraction de la clientèle traditionnelle (le "belgian dentist) vers les autres devises fortes, longtemps resté marginal, se révèle de plus en plus marqué. "Aujourd'hui, analyse un opérateur du marché, le...
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