C’était attendu par les spécialistes depuis quelque temps et on y est désormais: avec la hausse des taux courts et la baisse des taux longs; avec l’aplatissement de la courbe européenne des taux et le renversement prononcé de celle des Etats-Unis, la clientèle retail boude clairement le marché obligataire, lui préférant celui des actions, qui reste toujours attractif malgré quelques mouvements d’humeur en début de mois.
“C’est la traversée du désert et ça pourrait durer quelque temps” note un opérateur des marchés à Luxembourg, qui n’envisage guère de changements de tendance dans les deux ou trois prochains mois. Seul attrait éventuel pour les investisseurs: des produits particuliers, “sur mesure”, déjà placés avant même d’être vraiment lancés sur le marché. C’est par...
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