Les gérants de fonds sont convaincus que l’économie mondiale est déjà en récession sous l’effet de la pandémie de coronavirus et ont recommandé au mois de mars de porter la part des obligations dans les portefeuilles à un niveau jamais vu depuis au moins sept ans, montre une enquête Reuters. Le repli vers les actifs les plus sûrs s’est accompagné d’un renforcement des sommes non-investies (“cash”) au détriment des actions, selon l’enquête menée du 16 au 30 mars auprès de 34 gérants de fonds à travers le monde.
Dans un portefeuille type, la part obligataire, qui reflète l’aversion des investisseurs pour le risque, a grimpé à 43,1%, au plus haut depuis le lancement de cette enquête début 2013, contre 41,4% en février. L’exposition aux actions est passée parallèlement à...
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