L'action du bancassureur belgo-néerlandais Fortis baissait à nouveau en Bourse lundi, au lendemain de l'annonce de sa nationalisation partielle par les Etats du Benelux et alors que son nouveau patron a reconnu que des erreurs avaient été faites dans le passé. Le nouveau patron Filip Dierckx, nommé vendredi soir, a reconnu que Fortis avait eu les yeux plus gros que le ventre, lors d'une conférence de presse lundi. "Je ne vais pas démentir que si on regarde certaines des décisions que nous avons prises dans le passé, alors on peut probablement dire qu'elles ont été prises au mauvais moment", a-t-il dit. "Clairement, il y a eu un mauvais timing sur l'opération ABN Amro", a-t-il ajouté. "Nous avons regardé ça durant le week-end et pensé qu'en ce moment, c'est simplement un pas de trop à faire...
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