La Banque centrale européenne suit les mouvements de marché liés à la crise politique en Italie mais ne voit pas de raison d’intervenir à ce stade, ont déclaré à Reuters des sources proches de l’institut d’émission. Les spéculations sur une intervention de la BCE s’intensifient, les investisseurs redoutant que les nouvelles élections qui s’annoncent ne se transforment en référendum sur l’appartenance de l’Italie, troisième économie de la zone euro, à l’union monétaire. La journée de mardi a été particulièrement spectaculaire sur le marché obligataire, le rendements des emprunts d’Etat italiens prenant jusqu’à 1,4 point de pourcentage.
Trois responsables ont déclaré à Reuters que la BCE ne prévoyait pas d’intervenir parce les indicateurs ne montraient pas pour l’instant...
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