Les tests bancaires conduits sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE) ont certes fait apparaître des besoins de recapitalisation limités pour le secteur mais la révision à la hausse des encours de prêts douteux et la surévaluation d'actifs au bilan pèseront sur l'attractivité du secteur auprès des investisseurs. La BCE a dit dimanche que les 130 principales banques de la zone euro, dont elle assurera la supervision directe à compter du 4 novembre, n'avaient que 25 milliards d'euros de déficit de fonds propres à la fin de l'année dernière sur la base de l'évaluation de la qualité de leurs actifs et des tests de résistance à d'éventuels chocs sur une période de trois ans.
Le montant des fonds à lever tombe même à moins de sept milliards d'euros après prise en...
|