Un nombre croissant d'investisseurs réagissent au changement climatique en vendant leurs actions de producteurs de combustibles fossiles. La valeur des portefeuilles excluant les combustibles fossiles a doublé en deux ans pour atteindre les 5,4 billions de dollars américains. Des voix se sont même fait entendre au Parlement européen pour recommander un désinvestissement. Andrew Howard, responsable de la recherche en durabilité chez Schroders, pense cependant qu'un désinvestissement est une mesure trop simpliste. Les conséquences d'un recul de la demande d'énergie fossile pour la rentabilité des producteurs ne sont pas très claires.
Le changement climatique ne doit pas nécessairement affecter les bénéfices et la valeur. Les producteurs de pétrole, de gaz et de charbon...
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