Les nouvelles précisions apportées par la Société générale sur les agissements d'un de ses traders jugé responsable d'une perte de 4,9 milliards d'euros n'ont convaincu qu'à moitié et ont surtout mis en relief des insuffisances surprenantes dans son système de contrôle. La matérialité de la fraude du trader Jérôme Kerviel et le fait que ses manipulations lui ont permis de présenter une position globale en risque quasi-nul sont généralement jugés cohérents par les spécialistes des marchés à terme. Mais, c'est la partie présentée comme régulière des activités du trader pour compte propre de la banque qui fait question. Cette affaire et ses répercussions sur l'industrie financière incitent d'ailleurs certaines banques à imposer le silence à leurs collaborateurs dans les salles de marché.
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