La hausse de l'euro et celle du pétrole, avec la menace qu'elles font peser sur la croissance, excluent désormais pratiquement la possibilité d'une hausse des taux de la Banque centrale européenne avant la fin de l'année et la BCE pourrait attendre plus longtemps que prévu avant de modifier sa politique, montre une enquête Reuters. Les 64 économistes interrogés du 25 au 27 octobre ont tous prédit le maintien du taux de refinancement à son plus bas historique de 2% à l'issue de la réunion du 4 novembre. Deux d'entre eux seulement sur les 62 ayant répondu à la question ont dit prévoir une hausse de taux avant la fin de l'année, alors qu'ils étaient neuf il y a un mois. Vingt s'attendent désormais à un resserrement de la politique monétaire dans la zone euro au premier trimestre de l'an...
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