Nouvelle crise politique à l'Union européenne. Le président désigné de la Commission, José Manuel Durao Barroso, a renoncé in extremis mercredi à soumettre son équipe au vote du Parlement de Strasbourg pour s'éviter un veto humiliant et inédit. Et ce après le "scandale" Rocco Buttiglione, son candidat italien au poste de la Justice, particulièrement contesté pour ses propos sexistes et homophobes. En attendant la désignation du nouvel exécutif de 24 commissaires qui, une fois approuvé d'un bloc par les 732 eurodéputés, est censé entrer en fonctions lundi, le collège actuel dirigé par Romano Prodi assurera l'intérim "aussi longtemps que nécessaire", a précisé le vice-ministre néerlandais des Affaires étrangères Atzo Nicolai, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Union européenne....
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