Par William De VIJLDER, directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas
Les actions visant à limiter le réchauffement climatique et, de manière plus générale, à permettre une production et des dépenses plus durables requerront des investissements considérables.
Pour que l’Union européenne atteigne ses objectifs énergétiques et climatiques à l’horizon 2030, il faudra, selon les estimations de la Commission européenne, EUR 260 mds d’investissements supplémentaires par an[1] sur les dix prochaines années, soit 1,5% du PIB. Cet effort devra être consenti par le secteur privé (EUR 160 mds) — les entreprises et les ménages — comme par le secteur public. Concernant ce dernier, cela implique un accroissement des pressions sur les finances...
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