L'industrie luxembourgeoise des fonds d'investissement, qui est la deuxième en Europe derrière la France, souffre de plus en plus de désavantages fiscaux par rap-port à ses principaux concurrents euro-péens, a affirmé ce jeudi, lors d'une confé-rence de presse, Rafik Fischer, président de l'association luxembourgeoise des fonds d'investissement (ALFI).
Les organismes de placement collectif (OPC) de droit luxembourgeois sont en ef-fet frappés par une taxe d'abonnement correspondant à 0,06% de leurs actifs. "Cet impôt n'existe pas sur les places concurrentes" a expliqué M. Fischer. Le poids de la taxe d'abonnement explique en partie, selon lui, la moindre croissance des encours des OPC au Luxembourg par rapport à la moyenne européenne.
"Le taux de croissance à première vue impres...
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