Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a défendu une dernière fois jeudi la politique monétaire ultra-accommodante qu’il a orchestrée pendant huit ans, un mandat qui s’achèvera le 31 octobre comme il a commencé, c’est-à-dire en essayant de relancer une économie fragilisée.
Dans un contexte marqué par une croissance à peine positive et une dégradation des perspectives d’activité, l’Italien peut difficilement espérer partir sous un tonnerre d’applaudissements même s’il restera comme le “sauveur” de l’euro grâce au discours de juillet 2012 dans lequel il avait promis de préserver “par tous les moyens” (“whatever it takes”) la monnaie unique, alors menacée par la crise de la dette.
La BCE étant aujourd’hui confrontée à la...
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