Chères à produire et modérément goûtées des consommateurs, les pièces d'un et deux centimes d'euros font de moins en moins recette en Europe, alors que l'Allemagne envisage à son tour d'y renoncer, mais certains y voient un danger inflationniste. La banque centrale allemande a relancé le débat mardi en n'excluant pas l'introduction d'un système de prix arrondis dans les magasins, à zéro ou cinq centimes d'euro, permettant de retirer de la circulation les rondelles cuivrées. "Nous pourrions imaginer une telle solution pour l'Allemagne", a déclaré son directeur des pièces et billets, Wolfgang Soeffner, dans une interview. L'idée est aussi soutenue, dans son principe, par les grandes banques privées allemandes.
"Nous pensons que cela ferait sens, pour des questions de coûts et...
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