La récession provoquée par la crise sanitaire du coronavirus est très différente des précédentes, qui avaient toutes un air de famille, souligne William de Vijlder, chef économiste de BNP Paribas. Contrairement aux récessions passées, qui affectaient principalement la demande, celle-ci se traduit par un choc tout aussi violent sur l’offre, dont les conséquences seront durables, écrit-il dans une note publiée lundi. La crise de 2008-2009, résultat de l’éclatement d’une bulle sur plusieurs marchés immobiliers après des années de hausse de l’endettement, avait entraîné une crise financière majeure et une récession sévère, rappelle-t-il.
Rien de tel pour la récession actuelle, dont l’origine est exogène et non économique mais dont les conséquences sur l’économie ne sont...
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