Chypre, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé lundi un accord de dernière minute qui impose la fermeture de la deuxième banque du pays contre un plan d'aide de 10 milliards d'euros. L'accord a conclu une journée de négociations tendues à Bruxelles entre Nicos Anastasiades, le président chypriote, et les dirigeants de la "troïka" composée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI. Le texte, approuvé peu après par les ministres des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles, prévoit de liquider Popular Bank of Cyprus, dite Laïki, provoquant ainsi des milliers de suppressions d'emplois, et de la séparer en une banque assainie ("good bank") et une structure de défaisance ("bad bank").
Les dépôts...
|