Certains qualifient la crise qui se déroule devant nous comme la plus sévère depuis la deuxième guerre mondiale. Certes, on tend toujours à amplifier les malheurs du présent et il faudra du temps pour pouvoir établir des comparaisons historiques. Néanmoins, avec l’ampleur des pertes ou provisions des grandes banques mondiales (près de 200 milliards de dollars déjà) ou la nationalisation de Northern Rock par le gouvernement britannique, sans oublier la disparition de 90 ans d’histoire avec la faillite de la banque d’affaires Bear Stearns, on peut comprendre l’usage des superlatifs pour qualifier la crise. Pour autant faut-il adhérer à la sinistrose et succomber au pessimisme ? Notre réponse est non. Bien que les dangers de cette crise soient considérables, tant le système bancaire est...
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