Les accusations d'espionnage imputées aux services américains en Europe s'imposent jeudi à Bruxelles comme le sujet dominant d'un Conseil européen consacré officiellement à des problématiques économiques et sociales, autrement plus consensuelles. La mise sur écoute du portable d'Angela Merkel dénoncée par le gouvernement allemand a suscité des réactions indignées dans un pays encore marqué par les pratiques de la Stasi, l'ancien service secret est-allemand. Le président de la Commission européenne a reconnu la sensibilité du sujet en Europe et particulièrement en Allemagne.
"Il y avait une partie de l'Allemagne où il y avait une police politique qui espionnait la vie des gens tous les jours, donc nous savons ce que signifie le totalitarisme", a dit lors d'une...
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