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Le président de la Banque centrale européenne est sorti de sa réserve mercredi face au projet d'assouplissement du Pacte de stabilité de la Commission de Bruxelles, parlant d'une intitiative "dangereuse" susceptible de fragiliser la monnaie unique. Soucieux d'éviter un choc frontal, Jean-Claude Trichet avait choisi jusqu'à présent de limiter ses critiques au strict minimum, se bornant à indiquer que la BCE était opposée à tout changement "du texte" du Pacte, qui limite le dérapage des déficits des Etats dans l'Union européenne. Mercredi, il a choisi une intervention devant des parlementaires européens à Bruxelles pour laisser de côté les précautions de langage. "Des propositions qui autoriseraient un assouplissement de la procédure de déficit excessif, telle que celles portant sur la...
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