Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker s'est dit mardi ouvert à une discussion sur le secret bancaire qui est appliqué par son pays, mais pas sur convocation de la France et de l'Allemagne. "Je suis tout à fait ouvert pour discuter des vertus du secret bancaire (...) mais nous ne sommes pas prêts à nous mettre volontairement sur un banc d'accusés", a-t-il déclaré sur France 2 après que Nicolas Sarkozy eut appelé à une négociation européenne pour mettre bon ordre dans les paradis fiscaux. Le Luxembourg n'a pas participé mardi à une réunion organisée par la France et l'Allemagne sur la lutte contre les paradis fiscaux dans le cadre de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à Paris. "Nous ne sommes pas obligés de nous rendre à des convocations...
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