Les dirigeants européens sont finalement parvenus à inscrire les règles du pacte de stabilité dans le marbre de la Constitution européenne, après d'âpres tractations qui ont opposé jusqu'à la dernière minute la France, hostile à tout excès de rigueur, aux Pays-Bas, défenseurs acharnés du pacte. Le premier texte fondamental de l'UE consacre la nécessité de la coordination des politiques économiques et monétaires dans le but "d'éviter les déficits excessifs".
La règle d'or du pacte, qui fixe à 3% du PIB le plafond du déficit public, est réaffirmée dans le protocole du texte fondamental, qui maintient aussi le mécanisme de sanctions à l'encontre des fautifs. Mais sur demande expresse de l'Allemagne, soutenue par la France, l'Italie, la Grèce et la Pologne, et malgré la résistance des...
|