Personne n'attend d'un maître de l'univers déchu qu'il dise pardon. Mais pour beaucoup d'universitaires, des excuses - avec les risques de litiges judiciaires qu'elles entraînent - pourraient servir à bâtir une nouvelle confiance dans les milieux financiers. Plusieurs études aux Etats-Unis ont montré que les médecins qui reconnaissent ouvertement leurs erreurs réduisent le risque d'être poursuivis par les patients ou leurs familles. C'est apparemment parce que cette réponse émotive leur redonne confiance en leur praticien. Daniel Diermeier, professeur dans une école de commerce américaine, spécialisé dans la règlementation et les pratiques concurrentielles, estime que les banquiers devront parcourir un chemin similaire, certes truffé de pièges mais indispensable. "Les patrons du secteur...
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