La morosité qui s'est emparée des marchés d'actions au troisième trimestre s'est répercutée sur les activités de trading de Goldman Sachs sans pour autant empêcher la première banque américaine d'investissement de déjouer les pronostics des analystes. Stupéfaits par le "flash crash" de mai, dont l'origine reste à ce jour indéterminée, les investisseurs ont levé le pied sur les marchés d'actions ce qui s'est traduit par une baisse des revenus tirés des commissions prélevées sur les transactions boursières. Chez Goldman Sachs, les revenus tirés du trading obligataire, de devises et de matières premières ont diminué de 37% à 3,77 milliards de dollars. Ceux du seul trading actions ont plongé de 43% à 1,05 milliard de dollars. En dépit de ces vents contraires, la banque new-yorkaise a dépassé...
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