Par William De VIJLDER et Louis BOISSET, BNP Paribas
Depuis sa précédente réunion, le 11 mars, la BCE est entrée dans des eaux plus calmes. Cela signifie que les enseignements tirés de la réunion de jeudi seront probablement de nature plus variée.
Tout d'abord, le resserrement prématuré des conditions financières, qui était au cœur des débats des sessions de janvier et de mars du Conseil des gouverneurs, devrait être, cette fois, un sujet nettement moins préoccupant. L'accélération des achats de PEPP a contribué à isoler dans une large mesure les rendements de la zone euro de l'évolution du marché des bons du Trésor américain. La récente baisse des rendements de ces derniers y a, bien évidemment, également contribué.
Ensuite...
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