Le Conseil économique et social a donné, dans son rapport sur l'évolution
économique, financière et sociale du pays, quelques pistes qui pourraient
inspirer la réforme fiscale annoncée cet été par le gouvernement PCS/PDL, et
qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2002. Cette organisation, qui
regroupe tous les partenaires sociaux du pays, ne s'oppose pas à
l'aménagement d'un régime fiscal un peu à part pour les "expatriés".
La mise en place d'un régime fiscal de faveur pour un main d'œuvre
d'expatriés risquerait de s'inscrire en porte-à-faux par rapport au principe
d'équité auquel le premier ministre est très attaché et le CES, présidé par
Lucien Thiel, directeur de l'ABBL, le reconnaît, tout en admettant qu'il
s'agit "d'une problématique complexe".
Pourtant,...
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