La chute des prix du pétrole risque de contraindre les fonds d'investissement souverains du Golfe à retirer plusieurs dizaines de milliards d'euros des marchés mondiaux cette année. Nombre d'entre eux devraient toutefois poursuivre leurs investissements à long terme dans les infrastructures et l'immobilier, en particulier dans les pays en développement, jugés plus attractifs que l'Europe. Les fonds souverains des six Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont devenus ces dernières années des investisseurs financiers de premier plan.
Destinées à diversifier les économies de la région en dehors des hydrocarbures, ces structures ont acquis par exemple des participations dans de grandes multinationales, comme Total ou Volkswagen, ou encore dans l'immobilier...
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