La banque suisse Julius Baer et d'autres établissements de taille comparable disposent actuellement d'une position unique pour prendre des parts de marché aux géants du secteur mis à mal par la crise, explique un analyste. "2008 est vraiment une année anormale qui voit les leaders mondiaux de la banque privée - UBS, Merrill Lynch, Citi et autres - se regrouper", écrit Huw van Steenis, analyste chez Morgan Stanley, dans une note de recherche. Etant donné la taille de ces banques intégrées, elles pourraient se montrer "un peu plus défensives que ce que redoutent les marchés", créant ainsi des opportunités pour leurs rivales de plus petite taille. Dans le cadre d'une tournée de plusieurs banques privées en Suisse, van Steenis estime que tant que la branche sera confrontée aux difficultés des...
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