Par Clément INBONA, Gérant, La Financière de l'Échiquier
Depuis les annonces fracassantes du Liberation Day, la plupart des grandes classes d'actifs ont retracé les mouvements violents de début avril. Toutes ? Sauf deux : le dollar et les taux longs américains. Elles traduisent la défiance face au billet vert d'une part, et les craintes face à la soutenabilité de la dette américaine d'autre part.
Le dollar est encore en nette baisse, qu'il soit regardé à travers la parité avec l'euro ou face à un panier de devises pondéré par les échanges commerciaux américains, alors que le taux à 30 ans américain tangente le seuil symbolique de 5% - seuil qui pourrait avoir provoqué le revirement de D. Trump avec l'ouverture d'une trêve. Sur les marchés...
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