Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, s'est efforcé lundi d'apaiser le débat en cours sur les risques de "guerre des monnaies", tout en expliquant que la BCE n'avait pas encore mesuré l'impact économique de l'appréciation de l'euro. Ce dernier a touché un plus haut de 15 mois face au dollar au début du mois, une évolution qui a compliqué la tâche de la BCE en pesant sur la croissance et en alimentant les spéculations selon lesquelles la banque centrale serait obligée de prendre de nouvelles mesures de soutien à l'économie, même si certains de ses membres y sont opposés. Lors de son audition trimestrielle devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Mario Draghi a déclaré s'attendre à une reprise progressive dans la zone...
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