Le ton est monté mardi entre la Grèce et ses bailleurs de fonds internationaux mais la porte vers un compromis permettant aux deux parties de sortir de l'impasse ne paraît pas totalement verrouillée. Le gouvernement grec n'entend pas sacrifier les promesses électorales du parti Syriza sur l'autel d'un accord avec la zone euro et ne veut pas céder au chantage de ses partenaires, a déclaré dans la journée le Premier ministre grec Alexis Tsipras. Dans le camp d'en face, Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, reste ferme et insiste sur la nécessité pour Athènes de réclamer une prolongation du plan d'aide.
"La décision appartient vraiment aux Grecs. Nous ne pouvons pas les forcer ou les prier. Nous nous tenons prêts à travailler avec eux, y compris au cours des...
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