La Société Générale a voulu prouver cette semaine qu'elle était capable de rester autonome, mais les analystes estiment qu'elle ne pourra pas continuer à soutenir le rythme effréné de croissance qui lui a permis d'assurer son indépendance. Trois semaines après la révélation de pertes record, qui l'ont plongée dans une grave crise, la Société Générale a affiché ces derniers jours sa volonté d'aller de l'avant. Si elle a renoncé à concourir à la reprise de 19% du capital de la banque libyenne Al-Wahda, qui a finalement échu à une banque jordanienne, elle a annoncé avoir conclu un accord avec l'italienne Unicredit pour lui racheter certaines activités et avoir finalisé le rachat de la deuxième banque russe, Rosbank, pour 1,7 milliard de dollars. Elle assure que son augmentation de capital,...
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