La réduction des déficits budgétaires n'est pas incompatible avec un retour de la croissance si les pays de la zone euro limitent leurs dépenses et renforcent leur compétitivité, a estimé mardi le président de la Banque centrale européenne. Mario Draghi, qui s'exprimait à Strasbourg devant le Parlement européen, a ainsi brossé un portrait de l'Etat vertueux qui ressemblait plus à l'Allemagne d'Angela Merkel qu'à la France de François Hollande. Il a rappelé que, si la consolidation budgétaire était indispensable au retour d'une croissance durable, toutes les politiques n'étaient de nature à juguler aussi vite la contraction de l'économie qui en résulte inévitablement.
"L'accroissement de la compétitivité est la seule issue pour limiter les effets de cette consolidation...
|