Le groupe finlandais Koné, quatrième fabricant mondial d'ascenseurs, a reconnu mercredi avoir mis au jour des "pratiques anti-concurrentielles" chez ses filiales allemande, luxembourgeoises et belge, à la suite d'une enquête interne. Dans un communiqué, Koné précise avoir lancé cet audit interne à la suite de l'ouverture, par la Commission européenne en janvier, d'une enquête sur des sociétés de construction et d'entretien d'ascenseurs soupçonnées d'entente illicite. Le groupe ajoute qu'il continuera à coopérer avec cette enquête. Le conglomérat américain United Technologies, également visé par l'enquête des autorités européennes, avait lui aussi fait état mardi de pratiques répréhensibles de la part de certains salariés de sa filiale Otis. Les enquêteurs de l'UE ont aussi perquisitionné...
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