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Lors de leur entrevue d’hier, les partenaires sociaux du secteur bancaire ne sont pas parvenus à un accord malgré un certain nombre d’ouvertures concédées par le côté patronal. Confrontées à l’obligation de réduire les coûts pour parer aux résultats en régression au cours des deux exercices écoulés et face aux incertitudes quant à l’évolution des affaires dans l’immédiat, les banques s’étaient donné pour objectif une croissance zéro du coût salarial pour l’année en cours. Aussi, l’ABBL a-t-elle proposé de compenser l’impact des automatismes inhérents au système salarial du secteur -comme les augmentations liées à l’ancienneté- par une réduction correspondante de la prime de conjoncture payable au mois de juin et dont le volume est en principe déterminé par l’évolution conjoncturelle.
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