Chargé de redresser Parmalat, son nouveau patron, Enrico Bondi veut faire payer les banques, coupables, selon lui, d'avoir contribué à l'endettement vertigineux du groupe agroalimentaire italien. Il a attaqué en justice cette semaine les Américaines Citygroup et Bank of America, le groupe suisse USB et la Deutsche Bank allemande. Enrico Bondi veut leur faire rendre gorge pour indemniser les petits porteurs ruinés par la débâcle de Parmalat dont le titre était vendu par les banques comme un placement de père de famille. Il réclame 10 milliards de dommages et intérêts à Citygroup et envisage de demander une somme équivalente à la Bank of America. M. Bondi a été nommé administrateur provisoire par le gouvernement italien en décembre 2003 pour sauver le groupe de la faillite après la...
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