Quatre jours après avoir reçu le soutien politique de l'ensemble de l'Union européenne, la Grèce s'est vue donner 30 jours par les ministres des Finances de la zone euro pour convaincre de sa détermination à mettre pleinement en oeuvre son plan d'austérité. En dépit de ses réticences initiales, le gouvernement grec a été forcé de s'engager devant ses pairs de la zone euro à proposer, avant le 16 mars, de nouvelles mesures budgétaires si la réalisation de ses objectifs de réduction de déficits s'avérait d'ici là insuffisante. "Si un nombre de risques associés au déficit et à la dette se matérialisaient, la Grèce devra annoncer dans un rapport devant être présenté le 16 mars 2010 des mesures additionnelles à celles proposées (...) pour s'assurer que ses objectifs budgétaires de 2010 sont...
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